Tabc –« Fita 2023 » : Les objectifs et les thématiques révélés
Tunisia-Africa Business Council (Tabc) vient d’annoncer que la 6e édition de la conférence internationale « Financing Investment & Trade in Africa » (Fita) aura lieu les 3 et 4 mai 2023, à Tunis. Le Fita est devenu l’un des RDV importants en Afrique pour l’échange, le développement des affaires, la recherche des financements et la création de partenariats solides, selon le Tabc. La conférence planchera sur plusieurs thématiques, notamment la crise énergétique mondiale et comment l’Afrique est capable d’offrir des alternatives viables, la sécurité alimentaire en Afrique, le développement du Commerce Interafricain et le rôle de la Zlecaf, la transformation digitale en Afrique, l’avancement de la route Transsaharienne comme levier de développement économique, le rôle du Private Equity et des fonds d’investissement dans le financement des projets structurants en Afrique… D’après Tabc, pas moins de 750 CEO africains et internationaux venant de plus de 50 pays seront présents lors de cette édition, et ce, en plus de l’organisation de 3.000 rencontres BtoB et BtoG. Cette 6e édition de « Fita 2023 » ambitionne de positionner la Tunisie sur la route commerciale, énergétique et numérique vers l’Afrique subsaharienne. Il a été également annoncé que quatre pointures internationales subsahariennes feront partie, pour la première fois, du comité de pilotage du forum en plus d’un commissaire général parmi les Tunisiens les plus connectés en Afrique avec une vision et une maîtrise parfaite de la situation géopolitique et géoéconomique du continent.
Fethi Nouri : « Plusieurs parties responsables de l’échec du processus avec le FMI »
Intervenant récemment sur les ondes d’une radio privée, l’économiste Fethi Zouheïr Nouri a réagi, comme la plupart des spécialistes, au retrait du dossier de la Tunisie de l’ordre du jour des réunions prochaines programmées par le FMI. Il a indiqué que plusieurs parties sont responsables de l’échec du parachèvement du processus d’octroi du prêt du FMI, notamment les parties qui ont refusé l’accord, dont l’Ugtt. Selon lui, « des mains invisibles et des parties de l’intérieur et à l’étranger travaillant contre les intérêts de la Tunisie. Le gouvernement a discuté avec l’Ugtt et a écouté son programme de réformes. La solution est entre les mains du président Kaïs Saïd, qui doit accorder davantage d’intérêt au volet économique et mettre à profit l’expertise des compétences en la matière ».
« Maghrebia Vie » : Début des souscriptions
Les souscriptions au capital de « Maghrebia Vie » ont été entamées le jeudi 15 décembre courant, et ce, dans le cadre d’une introduction en Bourse. Elles se poursuivront jusqu’au 23 décembre 2022 inclus. Le prix de l’offre est 6,080 dinars pour l’action, pour une valeur nominale de Un (1) DT et la date de jouissance des actions est fixée au 1er janvier 2022. Au total, 7.500.000 actions sont offertes, lit-t-on dans un communiqué de la l’assurance.
Le président du conseil d’administration, Nabil Essasi, indique que ces souscriptions visent à consolider les fonds propres et visent également à renforcer la transformation digitale et l’innovation produits, le développement à l’international sur des marchés à haut niveau et la contribution active et développement durable. Pour sa part, Habib Ben Hassine, directeur général, souligne tout le large potentiel qui s’offre en Tunisie à l’assurance vie. Totalisant 722 MD en 2021, avec 25% de parts de marché du secteur des assurances, ce segment enregistre une croissance annuelle à deux chiffres, mais le potentiel reste encore très porteur. Le Tunisien ne dépense en moyenne que 60 dinars par an pour l’assurance vie, et le marché est capable de se développer trois à quatre fois.